Varadero à Cuba : plages de rêve, mer turquoise et pénuries en ville
Varadero, station balnéaire emblématique de Cuba, est un lieu de contrastes saisissants. D’un côté, des plages parmi les plus belles des Caraïbes, bordées par des eaux cristallines aux dégradés de bleu presque irréels. De l’autre, une ville dont les rayons de supermarché vides témoignent des difficultés économiques que traverse l’île.
Le sable blanc et fin de Varadero s’étire à perte de vue. La transparence de l’eau et sa faible profondeur permettent de voir les fonds marins sans équipement. Les nuances turquoise invitent à la contemplation comme à la baignade. À certains endroits, l’accès à la plage se fait par des petits sentiers ombragés, à travers la végétation côtière. Un moment de fraîcheur avant de découvrir l’horizon infini de l’Atlantique.
En explorant les fonds marins de Varadero avec un simple masque et un tuba, on peut croiser bancs de poissons argentés, poissons-perroquets et sergents-majors. L’un d’eux semble curieux de l’objectif, s’approchant presque nez à nez, comme pour poser dans un portrait sous-marin inattendu.
Mais une autre réalité se dévoile en ville. L’intérieur d’un magasin présente des rayons quasi déserts. Seules quelques boîtes de conserve et pots alignés de manière répétitive cassent le vide. L’atmosphère est silencieuse, presque irréelle, en contraste total avec l’abondance des paysages marins tout proches.
En se promenant dans les rues de Varadero, on retrouve les célèbres voitures américaines des années 50. Certaines sont bien entretenues, d’autres plus rustiques, mais elles participent toutes à l’esthétique unique du pays. Une berline deux tons bleu ciel et blanc stationne devant une façade colorée, tandis qu’un autre modèle rouge semble surgir d’un passé figé dans le temps.
Ces véhicules iconiques croisent des habitants aux tenues colorées, marchant sur des trottoirs aux murs éclatants de peinture vive. Une scène urbaine à la fois vivante et figée, entre énergie humaine et immobilisme matériel.
Varadero, c’est donc cette dualité permanente : une beauté naturelle éclatante, propice à l’évasion, et un quotidien marqué par le manque et l’inventivité des Cubains pour faire face aux restrictions. Ce voyage photographique met en lumière les deux visages d’un lieu qui reste, malgré tout, fascinant et profondément humain.
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